En effet cette artiste recherche avant tout la touche spontanée qu'elle s'applique à laisser naturellement sur la terre modelée, au lieu de s'attacher à obtenir une finalité à l'aspect trop lisse et brillant. Comme elle le dit elle même : La recherche du détail peut être un piège ; il conduit trop souvent au "bien-faire" qui est, à mon avis, l'ennemi de l'art.
C'est pour cela que cette quête continuelle du "sensible visible" est pour Mélanie Quentin un éternel combat entre la technique et la pensée : Je me méfie du réalisme qui cherche toujours à s'imposer.
Cette lutte interne propre à l'artiste se manifeste par un mélange harmonieux entre la |
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douceur et la force, entre la rigueur et la sensualité. Mélanie Quentin ne cherche pas à plaire mais à nous livrer le fruit d'une recherche intérieure guidée par une sincérité débordante. Depuis maintenant deux ans, elle se lance dans l'élaboration de grandes oeuvres (entre 1,60 m et 2,10 m), ce qui lui donne la possibilité de s'exprimer avec encore plus de force dans des sujets où l'humanité transparaît au travers d'une belle émotion.
C'est avant tout l'idée et le ressenti qui guident sa créativité, le figuratif n'étant que le support d'états d'âme qu'elle tend à manifester.
Dans "la Flamme", l'étreinte et le mouvement qu'elle insuffle à la résine, est plus importante |